Le growth hacking est un concept basé sur l’intégration de tous les métiers du web dans une démarche qui vise à maximiser la croissance des entreprises. Deux mots constituent l’expression « growth hacking » : « growth » qui fait référence à la croissance et « hacker » qu’on peut considérer comme une allusion faite au hacker classique, c’est-à-dire qui se sert de diverses technologies pour faire du hack.
Dans le growth hacking, le travail tourne autour de 5 métriques : l’acquisition, l’activation, la rétention, la recommandation et le revenu. Le but du concept est d’étudier chacune de ces métriques et de les optimiser afin de favoriser la croissance.
Il est nécessaire d’avoir une excellente faculté d’analyse des données pour être un growth hacker. Aussi, une bonne créativité est exigée, de même qu’une parfaite compréhension des motivations des utilisateurs d’un produit ou service proposé par une entreprise.
Il faut retenir simplement que le growth hacker doit avoir des compétences aussi bien dans le domaine du marketing qu’au niveau du développement. Cela lui permettra de trouver les techniques indispensables à la mise sur pied des 5 métriques cités plus haut.
L’objectif ici est de poser des actes pour permettre au site de l’entreprise d’avoir des visiteurs. A cet effet, de nombreuses techniques sont exploitées comme le SEO et l’emailing. Le growth hacker a pour habitude de varier ses sources d’acquisition pour se donner plus de chances de réussir. Il peut par exemple utiliser les réseaux sociaux en marge d’une campagne Adwords.
On parle d’activation pour évoquer le moment où les visiteurs utilisent véritablement le produit ou le service de l’entreprise. Pour cela, le growth hacker les incite à agir sur le site de celle-ci en s’inscrivant à une newsletter ou en créant un compte. Il peut aussi se servir des API de login Facebook, Google+ ou Linkedin pour favoriser et simplifier les inscriptions.
Le but de la rétention est de faire revenir un utilisateur afin de le transformer en utilisateur régulier. Le growth hacker aura forcement à l’idée de doter le site d’une interface attractive, qui donne envie d’y rester. En général, les plus chevronnés ne dévoilent pas en même temps toutes les nouveautés de l’entreprise dans leur démarche de rétention. Ils préfèrent procéder étape par étape en faisant en sorte que chaque nouvelle sortie marque les esprits et laisse une ouverture pour que l’utilisateur s’attende à une suite.
A ce niveau, le growth hacker veille à ce que l’utilisateur parle du produit ou du service qu’il a utilisé. Il existe des techniques de recommandation automatique que les experts de ce domaine mettent énormément en pratique. Celles-ci consistent à pousser l’utilisateur à recommander le site sans qu’il ne s’en rendre compte.
La 5ème métrique du growth hacking est de veiller à ce que l’utilisateur paie pour le service mis à sa disposition. A cet effet, on a recours fréquemment au revenu récurrent. Cela consiste à mettre en place un système pour des entrées d’argent chaque mois. C’est le cas par exemple des abonnements, un moyen, parmi tant d’autres, que les growth hacking exploitent à fond pour assurer les revenus des sites.